vendredi 4 janvier 2013

Bangalore : un trafic de reins implique des officiels et les principaux hôpitaux de la ville

La police a interrogé de nouveaux suspects dans le cadre du trafic de reins de Bangalore, impliquant des officiels et des tribunaux de la ville


Ces personnes faisaient partie d'un réseau de vente de reins dans et autour de Bangalore.

Les victimes, issues de classes défavorisées de la population des zones alentour de Bangalore, n'ont dans un certains nombres de cas jamais été indemisées pour ces ablations. Les sommes promises étaient de 150 000 roupies (un peu plus de 2000 euros - une fortune). La transplantation valait cependant 2 000 000 roupies, soit à peu près 27 000 euros.

Les aménagements apportés au Transplantation of Human Organs Act de 1994 en 2008 seraient à l'origine de ces dérives.
Auparavant, un comité officiel du gouvernement du Karnataka régulait ces transplantations. Mais les nouvelles règles autorisent la mise en place d'un comité interne dans les hôpitaux qui font plus de 25 transplantations par an. les trois hôpitaux privés de Bangalore ont leurs propres comités.
Les nouvelles règles permettent aussi à n'importe qui de donner un organe par "affection et attachement".

Sont impliqués les hôpitaux principaux, des officiels du Département des Fournitures Alimentaires et Civiles (qui ont aidé à fabriquer de faux documents) et des policiers (qui ont vérifiés ces documents).

Source : The Hindu

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