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dimanche 20 janvier 2013

L'extraordinaire, prodigieuse et merveilleuse ascension de Rahul Gandhi

Rahul Gandhi, fils de Rajiv et Sonia Gandhi, petit-fils d'Indira Gandhi et arrière-petit-fils de Nehru, a été officiellement appointé vice président du parti du Congrès (parti centriste, social-démocrate, miné par de sombres affaires de corruption), reprenant ainsi l'entreprise la tradition familiale. Précisons que Maman est encore présidente du parti.

Rahul Gandhi, quadragénaire souriant et aimable, est donc officiellement le numéro deux du plus vieux parti du paus. L'objectif de Rahul, ou du moins de sa mère, est de faire de lui le futur Premier Ministre de l'Inde (et chef du Gouvernement) en 2014.

Narendra Modi, l'homme montant dans la politique indienne, Chief Minister du Gujarat, et membre du BJP (parti hindou nationaliste extrêmement à droite) un état côtier de l'ouest de l'Inde, a la même ambition.

Au cas où ça ne serait pas clair, le BJP et le parti du Congrès sont les deux principaux partis en Inde. Du reste, le BJP a dénoncé l'imposture de la nomination de Rahul.

L'année 2013 sera palpitante.

En tout cas, Rahul semblait tout content et agitait les mains joyeusement tous azimuts.

Source : IBN Live

mercredi 9 janvier 2013

Hyderabad, Owaisi : un politicien musulman en prison pour "discours haineux"


Deux semaines après le discours dans lequel il dépréciait les dieux hindous, le juriste et homme politique Akbaruddin Owaisi, a été arrèté et mis à la disposition de la justice pour quinze jours.


Le 24 décembre 2012, Akbaruddin Owaisi, leader du MIM (All India Majlis-e-Ittehad-ul Muslimeen - Conseil de l'Union des Musulman de l'Inde), dans un discours, s'en est pris à la déesse Bhagyalakshmi, tandis que ses auditeurs criaient Allahu Akbar. le 28 décembre, le BJP déposait une plainte contre lui.

Les charges d'incitation à la sédition et d'atteinte à la sureté de l'Etat pourraient ètre, selon les journaux indiens, retenues contre lui. (1)

Les faits suivants contribueront à éclairer l'ensemble de la situation : Owaisi est un élu d'Hyderabad, Andhra Pradesh ; au centre de cette ville se dresse, en pleine zone musulmane, le temple de Bhagyalakshmi, objet de controverse depuis de nombreuses années. En novembre dernier, sous prétexte de décoration pour la fête de Diwali, les autorités religieuses du temple ont entrepris des travaux de construction sans l'autorisation des autorités archéologiques (Archaeological Survey of India, ASI), travaux stoppés par la police. Tout cela a accru donc très récemment la tension, toujours prête à se raviver, entre les Hindous et les Musulmans de la ville.

Le BJP (parti traditionaliste et nationaliste hindou) tient là une occasion en or de jouer la carte de l'indignation vertueuse face au non respect des valeurs religieuses hindoues.


Le MIM, de son côté, veut également exploiter la situation en arguant que lorsqu'un musulman s'en prend aux Hindous, il est arrêté, alors que dans le cas inverse, quand les "semeurs de haine" sont hindous, ils ne le sont pas le moins du monde, voire sont élus (voir le cas de narendra Modi).


Le grand perdant est pour l'instant le Parti du Congrès, qui n'a pas réagi immédiatement, ce qui a donné l'impression qu'il cherchait à ménager le MIM, son ancien allié politique (contre le BJP).


Source : First Post



(1) http://timesofindia.indiatimes.com/india/Hate-speech-case-MIM-MLA-Akbaruddin-Owaisi-sent-to-14-day-judicial-custody/articleshow/17948861.cms