mercredi 26 décembre 2012

Les protestations contre le viol d'une étudiante ne désarment pas


A New Delhi, cela fait maintenant 10 jours que les manifestants ne désarment pas. Depuis qu'une étudiante de 23 ans a été violée par six hommes qui l'ont également battue, ainsi que son petit ami, à coups de barre de fer.

L'emballement médiatique autour de cette affaire ressemble à celui du film Peepli [Live] ; l'histoire de cette jeune fille touche car elle est emblématique de la middle class embryonnaire en Inde, surtout dans les grandes villes comme New Delhi : les parents de milieu modeste se sont efforcés de permettre à leur fille de faire des études ; elle faisait partie de la jeunesse étudiante de New Delhi.
Le 16 décembre, elle est à un arrêt de bus avec un ami, ils montent dans un bus à Munirka, pour se diriger ensutie vers Palam ; il y a déjà six passagers dans le bus ; celui-ci change de direction ; le jeune homme, qui s'en étonne, est frappé à la tête tandis que la jeune fille, emmenée au fond du bus, est violée par tous les passagers et le conducteur; plus tard, ils sont jetés hors du bus et trouvé par trois officiers de police dans la rue.
Depuis, les média se sont emparés de l'affaire, mais aussi les citoyens indiens, lassés des nombreuses affaires de viol, dont les enquêtes sont baclées, les victimes rendues responsables de leur propre agression, les procès rares et insatisfaisants.
Aujourd'hui, une Commission vient d'être créée par le Gouvernement central de l'Inde ; elle a pour objet d'identifier les lacunes éventuelles dans les enquêtes policières, s'il y en a, et d'y remédier.

http://zeenews.india.com/news/nation/commission-to-fix-responsibility-in-delhi-gang-rape-case-chidambaram_818968.html
http://www.thehindu.com/news/national/govt-forms-panel-to-probe-delhi-rape-case/article4241274.ece?homepage=true

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